Le numéro deux du PCF, Pierre Laurent, accuse vendredi le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui a réfuté le "dogme" du départ à la retraite à 60 ans, de mettre "ses pas dans ceux des libéraux" qui veulent en finir avec "les droits sociaux".
"Dominique Strauss-Kahn veut en finir avec la retraite à 60 ans" et "avec de telles déclarations, il met ses pas dans ceux des libéraux de tous poils qui n'ont qu'une obsession : en finir de près ou de loin avec les droits sociaux du plus grand nombre pour donner des gages aux marchés financiers", affirme M. Laurent dans un communiqué.
Ses propos "sont-ils ceux d'un homme de gauche" ou "d'un homme que la fonction de dirigeant du FMI fait inexorablement dériver?", demande le coordinateur national du PCF.
Selon lui, "le droit au départ à la retraite à 60 ans est d'abord et avant tout le résultat de luttes sociales intenses. Identifier cette conquête sociale, à un +dogme+ peut prêter à sourire de la part du principal représentant d'une institution qui n'a qu'une religion : l'austérité pour les peuples et le carnet de chèque pour les banques".
Le directeur général du FMI a affirmé jeudi: "si on arrive à vivre 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans".
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