Une centaine d'hommes assure la sécurité du chef de l'Etat (ENCADRE)
PARIS, 5 mai 2007 (AFP) - La protection personnelle et immédiate du chef de l'Etat sur le territoire national et lors de ses déplacements à l'étranger incombe au Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) créé le 5 janvier 1983.Une centaine d'hommes du GSPR assurent la sécurité du chef de l'Etat mais aussi celle de sa famille, dans sa vie officielle comme privée, en France et à l'étranger.
A ses débuts, ce nouveau dispositif avait déclenché la colÚre des policiers qui perdaient l'exclusivité de cette mission au profit des gendarmes. Surnommés "mousquetaires du président", ces derniers ont participé pour la premiÚre fois directement et en permanence à la sécurité du chef de l'Etat.
A son arrivée à l'Elysée en 1995, Jacques Chirac a souhaité que le GSPR soit composé paritairement d'environ 26 gendarmes et autant de policiers. Il s'agissait de la premiÚre unité opérationnelle mixte en France.
Le commandement du groupe revient alternativement Ă un commissaire de police et Ă un officier de gendarmerie.
Le GSPR collabore étroitement avec le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), ex-service des Voyages officiels, lequel est chargé depuis 1983 des "mesures générales concernant la sécurité de la présidence de la République".
Au-delà de sa garde rapprochée, de nombreux autres policiers ou gendarmes assurent la sécurité "élargie" du président.
Pour autant, le risque "zéro" n'existe pas. Le 14 juillet 2002 à Paris, Maxime Brunerie, un jeune homme de 25 ans dissimulé au milieu de la foule venue assister au défilé sur les Champs-Elysées, avait réussi à épauler sa carabine 22 LR et à prendre pour cible Jacques Chirac, à environ 150 mÚtres de lui. Son tir avait été détourné par l'intervention d'un touriste alsacien.
Le "record" historique d'actions violentes dirigées contre un chef d'Etat français est détenu par le général De Gaulle, une quinzaine au total.
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