Sarkozy: "en France, un Etat fort est la condition de la liberté" =(PHOTO+VIDEO)=
MONTPELLIER, 3 mai 2007 (AFP) - Nicolas Sarkozy, candidat UMP à l'élection présidentielle, a affirmé qu'"en France, un Etat fort est la condition nécessaire de l'ouverture, de la liberté, de la décentralisation", jeudi lors d'une réunion publique à Montpellier.Fustigeant "l'impuissance publique" en vigueur selon lui "depuis 30 ans", il a assuré, devant environ 15.000 personnes selon les organisateurs, que la France "a toujours eu besoin d'un Etat fort".
"En abaissant l'Etat, on a abaissé la politique et laissé monter les corporatismes, les communautés, les tribus et les bandes", a-t-il dénoncé, lors de son dernier grand meeting de campagne, à trois jours du second tour de la présidentielle.
"En France", a-t-il insisté, "un Etat fort est la condition nécessaire de l'ouverture, de la liberté, de la décentralisation, parce qu'en France l'Etat c'est ce qui protège, c'est ce qui unit, c'est ce par quoi la Nation exprime une volonté collective, un projet collectif, ce par quoi elle prépare l'avenir, ce par quoi elle investit".
Cette "demande de nation, de République, d'Etat" est, selon Nicolas Sarkozy, le thème majeur de la campagne qui s'achève.
"Je veux pouvoir parler de la Nation sans être traité de nationaliste, de la République sans être traité de jacobin (...) Je veux pouvoir critiquer Mai 68 sans être traité - c'est un comble! - de pétainiste".
"Je veux pouvoir parler des problèmes des Français sans être accusé de démagogie (...) Je veux être le candidat de cette France qui souffre et non celui des appareils et non celui des appareils, celui des notables, celui des élites qui prétendent penser et décider à la place du peuple", a-t-il déclaré.
Selon M. Sarkozy, "le Général de Gaulle a voulu l'élection du président de la République au suffrage universel non pas pour organiser les combines entre appareils partisans mais pour donner la parole au peuple de France".
Le candidat UMP faisait une nouvelle fois allusion au "dialogue" organisé entre sa rivale socialiste Ségolène Royal et l'ex-candidat UDF François Bayrou, lequel a déclaré jeudi qu'il ne voterait pas pour lui, sans dire ce qu'il ferait.
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