Sarkozy et Royal continuent l'affrontement sur la sécurité (CHAPEAU)
PARIS, 1 avr 2007 (AFP) - Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont continué dimanche leur affrontement sur la sécurité alors que l'ensemble des candidats s'exprimaient tous azimuts dans les meetings et les médias audio-visuels à trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle.Après les attaques du président de l'UMP accusant la gauche de "faillite morale" et de laxisme avec les "voyous", la candidate socialiste a répliqué que "la violence des propos augure mal de l'identité personnelle" de Nicolas Sarkozy.
"C'est à se demander s'il ne tombe pas dans cette violence verbale tout simplement pour faire oublier le mauvais bilan qu'il a au ministère de l'Intérieur avec cette vieille formule: la meilleure défense c'est l'attaque", a lancé Mme Royal.
François Hollande, numéro 1 du PS, a de son côté accusé Nicolas Sarkozy d'être "le candidat de la division, de la désunion, de la discorde".
Le candidat de l'UMP a rétorqué en maintenant ses propos. "J'ai parlé de faillite morale, et j'ai vu que cela n'avait pas plu à une candidate (NDLR: Ségolène Royal), et je persiste", a déclaré M. Sarkozy.
Et de renchérir en dénonçant "l'hystérie, qui marque une faillite morale", qui a selon lui suivi ses propositions sur un "ministère de l'immigration et l'identité nationale".
François Bayrou, en campagne aux Antilles, a estimé que "rien ne peut l'abattre!". Alors que plusieurs sondages le donnent en baisse, le candidat centriste a récusé tout trou d'air dans sa campagne, fustigeant les "appareils" politiques comme "les journaux de la pensée unique", qui voudraient "qu'on aille directement au second tour dans lequel leurs chéris sont sélectionnés à l'avance".
S'en prenant également avec véhémence au "vote utile" prôné par le PS, la communiste Marie George Buffet a tenté de donner un coup de fouet à sa campagne lors d'un meeting au Palais omnisports de Bercy devant quelque 12.000 personnes, tandis que la lutte contre la "dictature de Bruxelles" était au menu de Gérard Schivardi, soutenu par le parti des travailleurs (trotskiste).
L'animateur de télévision Nicolas Hulot, qui avait un temps envisagé de se lancer dans la course et a proposé aux candidats un "pacte écologique", a appelé les politiques à lancer une "mutation écologique" pour tenter de sauver la planète, devant plus de 5.000 personnes au Zénith à Paris.
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